Le projet de société porté par l’Éducation populaire se veut émancipateur. Il se fonde sur les idées de progrès social et d’un être humain capable d’autonomie. Or, les menaces et dérives autoritaires qui planent actuellement sur les systèmes démocratiques, ainsi que les évolutions du système économique dominant, exposent les individus et les collectifs à des formes d’insécurité et de violence de plus en plus destructrices.

Cette insécurité et cette violence s’incarnent dans divers phénomènes sociaux et environnementaux (aliénation aux réseaux sociaux, radicalisation, anomie, destruction des collectifs, dégradation des milieux de vie, déplacements de populations, accessibilité restreinte aux ressources vitales…) qui ont notamment pour conséquence la détérioration de l’état de santé mentale des individus.

Les crises récentes ont amplifié le besoin de remobiliser un projet politique critique, fort et humain, fondé sur l’enthousiasme et le plaisir d’agir collectivement.

En renforçant la place des questions de justice sociale et de rapport à l’environnement dans nos propres réflexions et pratiques éducatives.

  • En développant la collaboration avec des associations et l’engagement dans des collectifs d’acteurs et d’actrices de terrain, afin d’affermir notre compréhension du temps présent et nos prises de position.
  • En soutenant la création de moyens de penser et d’agir autrement, par des pratiques culturelles qui libèrent les imaginaires et permettent l’élaboration de nouveaux récits collectifs.
  • En combattant les logiques gestionnaires et d’appropriation privée qui enferment les individus, les groupes et les organisations dans des façons d’agir normalisées et concurrentielles, par des pratiques politiques engagées et militantes.

Le groupe Éducation permanente
education-permanente cemea.be