Nous nous sommes donc retrouvé-e-s le matin avec la possibilité de vivre différentes activités : découvrir de nouveaux chants (dont la seule et unique chanson de marche pour jeunes enfants : « Turlutu chapeau pointu » /1 ), profiter de la fraîcheur de nos méninges pour participer à un atelier d’écriture collective, se dégourdir les jambes tout en essayant de les garder intactes en s’initiant au skateboard et autres objets roulants... ou simplement profiter de la joie de se revoir et de papoter.
Ce temps d’accueil a été suivi par un moment collectif plus formel, de rapports d’activités et d’état des lieux du mouvement, après cette année 2020 très particulière, où les confinements successifs ont provoqué l’arrêt de beaucoup de nos actions. L’après-midi a été l’occasion de travailler autour du prochain « Manifeste des CEMÉA », encore en cours d’élaboration à l’heure actuelle et qui devrait atterrir pour le mois de mars 2022.
Les différents groupes institués ont présenté l’état de leurs réflexions, pour en discuter ensuite lors d’ateliers, à travers des débats, des activités d’expression au pastel, ou encore la création d’haïkus...
À la fois orientations et positionnements autour des enjeux actuels de l’Éducation et des valeurs qui sous-tendent notre action, les propos du Manifeste nécessitent de se mettre d’accord ou de penser le désaccord, et donc d’échanger, de s’interroger... Ce travail se poursuivra dans tous les groupes et missions des CEMÉA dans les mois qui viennent.
Nos cerveaux et nos synapses, échauffés, turbinaient à plein régime quand s’acheva déjà la journée. Décidément, une journée, c’est bien trop court ! Surtout quand on défend que l’Éducation nécessite de prendre le temps : le temps de l’activité, de la relation, du plaisir, du dialogue et du débat... Hélas, les conditions sanitaires en vigueur à ce moment- là ne permettaient pas de conclure la rencontre de manière festive.
[1] Pour plus d’informations (bien que très sommaires), voir https://www.mamalisa.com/?t=fs&p=4323