Depuis le début du 20e siècle, l’éducation nouvelle se revendique internationaliste, pacifiste et humaniste. Les pionnières et pionniers du mouvement se sont volontairement inscrit-e-s dans cette démarche en favorisant les rencontres, les échanges de pratiques, la confrontation des réalités et des cultures. Cette volonté se concrétise en 1921 lors du 1er Congrès de la Ligue internationale de l’éducation nouvelle, en posant des bases pour la transformation de l’éducation et de la société.

C’est pourquoi les CEMÉA Belgique sont membres de la Fédération Internationale des CEMÉA (FICEMÉA) aux côtés d’une quarantaine d’autres associations d’Europe, d’Afrique, d’Amérique du Sud et du Nord et de l’Océan Indien. Ensemble, nous œuvrons pour la promotion de l’éducation nouvelle dans une perspective d’émancipation des individus tout au long de leur vie, de développement et de défense des conquêtes sociales, et de luttes contre toutes les formes d’obscurantisme.

Nous affirmons que l’éducation nouvelle est un projet politique qui ne peut se penser et se matérialiser que dans une perspective internationale au départ de rencontres, d’expériences concrètes, de recherches, de productions d’outils pédagogiques… pour ici et ailleurs :

  • garantir les droits fondamentaux de tout être humain ;
  • tisser des liens ;
  • susciter et construire plus de solidarité et d’égalité ;
  • favoriser le développement des individus par eux-mêmes, avec les autres, en rapport avec le milieu de vie ;
  • faire de l’éducation un levier essentiel à la transformation de la société ;
  • lutter contre la marchandisation de l’éducation, en revendiquant qu’elle relève des politiques publiques.
     

Le groupe International
international cemea.be