En effet, ce sont les parents qui, en premier, reçoivent les impressions de leurs enfants après une journée de plaine ou tentent de comprendre leurs récits épars au retour d’un séjour. Ou encore essaient de tirer les vers du nez d’adolescent-e-s avares d’informations : « C’était bien ? » - « Oui. »
Voici les trois questions que nous leur avons posées :
- En tant que parents, que retenez-vous de votre expérience avec les CEMÉA ?
- Quels retours votre ou vos enfant(s) ont-il(s)-elle(s) pu vous faire ?
- Si vous deviez raconter à un-e ami-e, collègue ou autre parent ce qu’est une plaine ou un séjour aux CEMÉA, que lui diriez-vous ?
On commence avec le témoignage d’Ariane, mère d’un ado de presque 15 ans qui revient du séjour organisé à Vars, dans les Alpes françaises :
« Mon fils a déjà participé à une demi-douzaine de séjours CEMÉA (à la ferme et puis comme ado) et je suis enchantée par les activités proposées : un mix entre activités créatives, des jeux, la découverte de la nature, des activités plus sportives. C’est aussi une bonne déconnexion aux écrans :-). Je n’ai eu que de bonnes expériences. De plus, lors du dernier séjour, nous avons pu vivre un peu leurs aventures, car nous recevions chaque soir plein de photos de leur journée, cela donnait envie ! Mon fils est toujours revenu enchanté de ses séjours, il voulait même prolonger ses séjours à la ferme malgré le fait qu’il était trop âgé ! Il revenait toujours des chansons plein la tête et avec des souvenirs d’animaux.
Le séjour à Avignon lui a aussi laissé de bons souvenirs et il a apprécié l’indépendance (surveillée) qu’on leur laissait. Son dernier séjour à Vars était une apothéose, il attend avec hâte l’été prochain.
Je ne peux que recommander ces séjours où les enfants peuvent aussi se confronter à la différence et à la vie de groupe. Le grand nombre d’accompagnants (par rapport à d’autres stages) fait que chaque groupe est suivi en fonction de son âge et de ses envies. Une grande importance est laissée aussi au repos, ce qui est fort important pour certains enfants. Merci à toutes les équipes des CEMÉA pour cette magnifique organisation, dommage que mon fils sera bientôt trop grand pour participer. »

Le deuxième témoignage est celui de Nicolas, papa d’une enfant qui a fréquenté la plaine pour jeunes enfants d’Auderghem :
« Il s’agissait de la seconde expérience en plaine de ma fille et nous connaissons sa difficulté à faire face à de nouveaux milieux, de nouvelles personnes. C’était une expérience un peu mi-figue mi-raisin, puisqu’elle est restée très fermée tout au long de la semaine, tout en ne rejetant pas totalement le milieu d’accueil ou les personnes, ce qui était assez nouveau. C’est surtout ce fait que je retiens : l’équipe a su, d’une certaine manière, mettre des choses en place pour qu’elle ne soit pas dans le rejet total, mais sans trouver la recette pour lui permettre de totalement dépasser ses appréhensions.
Ma fille ne nous disait rien de ce qui se passait durant la journée, ou seulement des bribes très parcellaires.
Une plaine CEMÉA, c’est un milieu d’accueil qui n’a pas peur de se ployer pour permettre à l’enfant d’y trouver ce qu’il cherche, d’y trouver sa place. Ça ne fonctionne pas à tous les coups, mais il y a toujours l’intention de comprendre et prendre en compte les besoins de l’enfant. On ne s’y contraint pas à un programme,à un thème ou à des activités pré déterminée. On suit le flow. »

Et enfin, un dernier témoignage de Geneviève, mère d’un enfant âgé de 12 ans qui a participé au séjour à la mer du Nord pour la troisième fois consécutive :
« La première fois que j’ai laissé partir mon fils aux CEMÉA, il était encore tout jeune. Et je n’étais pas à l’aise. Cela s’est tellement bien passé qu’il est reparti chaque année. Et qu’il en redemande. Il attend déjà avec impatience le séjour des ados. En tant que parent, on sait que notre enfant sera entouré, encadré avec bienveillance. Et c’est très réconfortant. Il a pu lors de ses expériences aux CEMÉA construire son autonomie.
Le fait que ce soit des vacances et non un stage (axé sur une discipline) a aussi toute son importance. Mon fils a une histoire de vie compliquée et une dyspraxie qui l’handicape au quotidien. Et ce n’est qu’aux CEMÉA qu’il a pu trouver sa place lors de séjours (par rapport aux scouts, stages en internat, etc.). Cette année, cela a été un peu compliqué, je pense par le fait qu’il était un des seuls grands. Mais ce n’est qu’un détail à mon sens au vu de tout le reste.
J’ai déjà parlé des CEMÉA autour de moi et je dis souvent la même chose : un endroit de liberté (dans le sens vacances), encadré avec bienveillance, où l’enfant teste sa sociabilité et son autonomie tout en s’amusant. »
Merci à ces parents qui ont pris le temps de partager leurs ressentis sur nos animations ! On ne doute pas que nos équipes d’animateurs et d’animatrices volontaires continueront à être à la hauteur de ce qui est décrit ici ! À l’année prochaine !
Un article du groupe Animation, animation cemea.be.