Être enfant et être en vacances, vraiment...

Ce n’est pas un secret, nous vivons une époque du pressé et du stressé, où le temps devient une denrée rare. La plupart des adultes dépensent beaucoup d’énergie à trouver des stratégies pour « gagner du temps », entre les fast-food, le télé-travail et le shopping en ligne. Pour beaucoup de parents particulièrement, chaque journée de la semaine est minutée, du petit-déjeuner des enfants à leur coucher, entre les trajets vers la crèche ou l’école, le travail et les tâches ménagères, emmener le petit dernier ou la petite dernière au solfège et l’aîné-e à son entraînement de judo... Le moindre retard, le moindre imprévu, risque de dérégler la machine et génère beaucoup de stress.

Cette cadence infernale n’épargne pas les enfants : « Dépêche-toi ! », « Arrête de traîner ! », « On va être en retard !  » sont des phrases qu’ils-elles entendent malheureusement trop souvent. Bien plus, le temps des enfants devient aussi un élément précieux qui doit servir à quelque chose, dans l’immédiat ou pour plus tard. Dans la tête de beaucoup de parents, pour devenir un adulte performant et compétent, adapté aux exigences de notre société, pour qu’il « réussisse dans la vie », chaque moment que vit l’enfant doit être utile, rentabilisé, capitalisé... y compris son temps libre.

Pour répondre à cette préoccupation, à cette inquiétude de certain-e-s parents, on a vu apparaître ces dernières années un véritable marché de l’activité de vacances dite « pédagogique » ou « éducative », autrement dit « utile » : stages thématiques autour des maths ou des sciences, ateliers de lecture et d’écriture, séjours en néerlandais ou en anglais, activités-découvertes de la préhistoire, de l’espace, des insectes... On assigne ainsi peu à peu les loisirs des enfants et des jeunes à des apprentissages formels, scolaires, et l’on peut légitimement se demander quand ils-elles ont encore le droit de souffler, de se reposer, de créer, jouer... ou de ne rien faire en vacances ?/2

À contre-courant de cette rentabilisation du temps libre, pour les CEMÉA, les centres de vacances sont conçus avant tout comme des moments permettant la détente, les rencontres et les loisirs, dans un cadre de vie collective. Notre intention est de proposer des vacances qui collent aux rythmes, aux besoins et aux aspirations de chacune et chacun des enfants et des jeunes accueilli-e-s. Et cela n’est pas une formule toute faite ! L’équipe d’animation pense les activités, l’aménagement des lieux, ainsi que le déroulé des journées, en fonction de chaque tranche d’âge, de la composition des groupes, de leur dynamique et de leurs envies. Les animatrices et animateurs se réunissent systématiquement en fin de journée pour préparer le lendemain, afin que les propositions d’activités s’adaptent aux enfants et jeunes présent-e-s. Les envies sont prises en compte et des projets collectifs peuvent naître des suggestions faites par les groupes. /3

Ainsi, le centre de vacances est un lieu où les enfants et les adolescent-e-s (re)découvrent la possibilité de poser des choix, de partager leurs envies et d’exprimer leur accord ou leur désaccord. Seul-e-s et en groupe, elles-ils vont expérimenter un autre espace-temps, à la fois plus proche de leurs besoins, mais aussi alimenté par les contraintes d’une vie en collectivité. Lors des séjours, il s’agira par exemple de réapprendre à se coucher et à se lever en étant plus à l’écoute de son corps, de redécouvrir que des repas en groupe peuvent être de réels temps de convivialité et d’échange, que les activités peuvent aussi se construire au gré des sollicitations de l’environnement (un ruisseau au détour d’une promenade qui donne lieu à la construction d’un barrage, un petit bois qui permet une grande partie de cache-cache...) ou d’une convergence d’envies collectives. Qu’il y a aussi du temps pour ne rien faire, être simplement assis-e sous un arbre et regarder le monde...

Les intentions pédagogiques et les souvenirs du terrain...

Chacun de nos centres de vacances est encadré par des animatrices et animateurs volontaires, souvent des jeunes encore aux études, formé-e-s par les CEMÉA. Il ne s’agit pas tant de leur fournir un job d’étudiant-e que de leur proposer de s’engager dans un projet pédagogique, porteur de sens et de valeurs. Pour beaucoup de ces jeunes, c’est souvent l’occasion d’une première responsabilisation en contribuant à une action d’éducation. C’est aussi l’opportunité de participer à une action où des notions telles que l’écoute, le dialogue, la collaboration, la négociation, le respect, l’expérimentation, la découverte... sont mises en œuvre de façon concrète, tant pour les enfants accueilli-e-s que pour l’équipe encadrante.

Le séjour ou la plaine de vacances permet ainsi aux animateurs et animatrices, qu’ils-elles soient breveté-e-s ou stagiaires /4 de mettre en pratique ce qu’elles-ils ont appris pendant leur formation, non seulement en termes d’activités et d’animation de groupe, mais aussi en termes d’attitudes, de relation à l’autre et de travail d’équipe.

Mais quels sont les souvenirs que laissent ces parcours d’animation aux CEMÉA ? Nous sommes allé-e-s à la rencontre d’animateurs et d’animatrices pour évoquer leurs expériences. Certain-e-s, comme Daniel, Chantal, Sophie ou Jack, ont animé il y a un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître ; d’autres, comme Lukas et Georgianne, peuvent nous parler de vécus plus récents... Qu’ont- elles-ils à dire du travail d’équipe et des réunions, par exemple ?

« Parmi les impondérables, il y avait la réunion de fin de journée. Avec un directeur, on préparait chaque soir deux journées : une s’il faisait soleil et l’autre s’il faisait pluie. Avec l’avancée du séjour, les réunions allaient plus vite, on reprenait ce qu’on avait prévu et qu’on n’avait pas fait. L’important, c’était de pouvoir s’adapter à ce qui se passait le jour. À la moitié du séjour, on faisait le tour des gamins, chacun disait un mot sur eux. Ça permettait d’aller chercher celui qui est en retrait, de repenser les dynamiques collectives, de prêter attention. » - Jack

« Je me rappelle d’un beau discours avec les ados pour poser le cadre. On leur disait de ne pas se fier à ce que l’on leur racontait des années précédentes, mais de se fier à eux-mêmes, de vivre les choses eux-mêmes, à leur rythme. Et je n’ai jamais pris de décision seule, on les prenait en équipe en réunion. » - Chantal

« Les réunions, c’était l’horreur ! Je ne sais pas comment on tenait le coup, mais elles duraient beaucoup trop tard ces réunions ! Parce qu’après avoir couché tout le monde, les moniteurs restaient un peu pour être certains que tout le monde s’endorme bien, puis on allait en salle de réunion, mais d’abord on se détendait avant d’entamer la réunion, donc il était très tard... Les moniteurs racontaient leur journée, parfois avec des grosses équipes, des groupes en difficulté... Puis, il fallait encore préparer la journée du lendemain. Après coup, je me suis dit que je ne ferais plus pareil, je ferais plus court. J’avais des animateurs qui étaient perdus et il fallait revoir les activités avec eux, c’était dur.  » - Sophie

« Je m’en rappelle encore très bien, c’était à mon second séjour, celui à la mer. La coordinatrice nous a demandé à la réunion d’équipe d’un soir de représenter les journées de chacun avec des bloc en bois de couleurs. Les résultats était dignes d’œuvres les plus abstraites, avec des blocs branlants, des colonnes de jaune et de vert, des formes farfelues et un éparpillement de cubes et de demi-sphères devant nous. Mes moments favoris aux réunions restent ceux où les journées sont partagées au travers de moyens « artisanaux » qui rapprochent. » - Lukas

Un centre de vacances pour les CEMÉA, c’est partir à la découverte d’un ailleurs et d’un groupe, pour être amené-e le plus souvent à se découvrir soi-même : des connaissances et des compétences insoupçonnées, des rencontres et des amitiés improbables, des manières d’être et de fonctionner qui peuvent se révéler et s’exprimer... Les besoins individuels sont reconnus par l’équipe d’animation et la collectivité existe à part entière.

C’est elle qui permet les grands jeux, les kermesses, les danses folk et les chants à plusieurs voix ; c’est elle qui contraint aussi, à d’autres moments, par l’imposition de règles communes. Bien que le cadre puisse paraître rigide, la part de liberté et d’expérimentation est grande... Certaines règles peuvent être discutées, négociées et adaptées. Et la transgression fait partie du jeu. Pour mettre en œuvre ces principes avec des enfants et des adolescent-e-s, la confiance qui fonde la relation entre animé-e-s et animateurs-animatrices est primordiale.

« Je me souviens d’un groupe qui avait décidé de faire le mur, mais ils étaient tellement peu discrets qu’on les attendait derrière le mur avec de la tisane. Ils pensaient qu’on était fâchés, mais en fait pas du tout ! » - Sophie

« Un des gamins faisait des crises et partait... Certains voulaient lui courir après, mais je pensais que le mieux était de le laisser courir et crier, et qu’il reviendrait. Il est revenu deux heures plus tard. Mon adolescence tumultueuse m’a aidé dans ces moments. Quand on a soi- même eu envie de se barrer, on peut comprendre l’autre. Ces moments-là sont gratifiants, enrichissants pour les personnes pour qui tu mets les structures en place, mais pour toi aussi, intellectuellement. C’est là que le discours des CEMÉA sur le vécu et son importance est primordiale. Il faut aussi être ouvert à la remise en question. S’est-on trompé ? Comment ? Pourquoi ? Ces principes, j’essayais aussi de les faire passer dans l’équipe et en dehors des CEMÉA. Faire confiance aux personnes... Si, dans une situation, votre réflexion vous pousse à agir, faites-le, quitte à vous tromper et qu’on en discute par après. » - Daniel

« Le centre ados, c’était fatiguant, parce qu’ils allaient dormir beaucoup plus tard et qu’il y avait un spectacle à préparer. Et il y avait aussi des agoras le matin où ils pouvaient parler longtemps, revenir sur des choses du collectif, remettre en question des règles... » - Sophie

Le cadre mis en place vise à ce que les enfants et les jeunes puissent donc pleinement être acteurs-actrices de leur centre de vacances : poser des choix, exprimer des envies, prendre la parole, s’essayer, expérimenter... Et plusieurs éléments structurants viennent les soutenir dans cette démarche. Ainsi, le quotidien s’articule autour du « groupe de vie », un petit groupe hétérogène d’enfants ou d’adolescent-e-s d’âges proches, qui va évoluer durant le centre de vacances accompagné d’un animateur ou d’une animatrice de référence.

Parmi les autres éléments soutenants et émancipateurs mis en place, citons aussi : la variété des activités, qu’elles soient ludiques, manuelles, corporelles, de découverte du milieu, d’expression... ; les ateliers et activités à option, qui permettent une participation la plus libre possible à ce qui est proposé ; les rituels et les repères dans le temps et dans l’espace ; l’instauration de moments d’échanges et l’expérimentation d’outils de communication afin de s’assurer du bien-être de chacun-e et que tous et toutes puissent contribuer à l’élaboration des journées à venir.

« Avec les ados, c’était parfois difficile de proposer des activités... Mais ils ont monté des projets théâtre, ils allaient chercher des vêtements dans le quartier pour expliquer ce qu’ils faisaient. Ils invitaient les habitants à leur représentation. » - Chantal

« J’ai des souvenirs très très forts de ce que les ados mettaient d’eux, de personnel, dans leur rôle dans le jeu dramatique. C’était chouette, tout se passait dans le village, donc les ados se baladaient librement partout dans le village. » - Sophie

« Le souvenir qui me vient, en tant qu’animée, est mon premier camp ados, quand on allait camper et qu’on se retrouvait autour du feu. C’est un moment que je n’avais l’occasion de vivre que lors des séjours et je me souviens que tout le monde l’attendait. » - Georgianne

« Les séjours permettent de voir l’évolution du groupe, mais aussi des individus. C’est là que l’on articule l’action et la réflexion. Je me rappelle d’un adolescent en situation de handicap mental. Tout au long du séjour, il avait évolué, s’était autonomisé, et à la fin, on l’a vu reprendre son état habituel. C’est peut-être une projection ou un fantasme, mais ça a été ma perception. À chaque situation, il y a des bénéfices indirects, on fait à ta place ou on réfléchit à ta place : il y a un certain confort à être petit. Le droit et la capacité à grandir se heurtent à ce confort. » - Daniel

« J’ai approché l’animation par coïncidence et surtout par curiosité. Je voulais essayer quelque chose ayant du contact avec les autres et au fil de ma formation, j’ai découvert beaucoup de plaisir à manier les outils et pédagogies des CEMÉA, l’idée de transmettre et d’inclure, faire rire et découvrir. J’y reviens avec grand plaisir, quand mes études me le permettent, pour les équipes, l’approche, la table matériel aussi, et l’ambiance dans les séjours. » - Lukas

Évoluer et résister

Il s’en est écoulé du temps depuis la création des congés payés, depuis les années 50 où tout était à reconstruire et où s’étalait partout la devise « Plus jamais ça ! », avec le pari de miser sur la jeunesse. Plusieurs crises se sont succédé ces dernières décennies : pétrolières, financières, sociales, migratoires et, plus récemment, sanitaires. Une crise de sens aussi, avec les bouleversements amenés par le néo-libéralisme et la société de consommation. En France comme en Belgique, les colonies n’ont pas échappé à ces changements socio-économiques et, pour continuer à exister, elles ont dû se diversifier, surfer parfois sur certaines vagues et entrer dans des logiques marchandes concurrentielles. Pour répondre aux demandes de certain-e-s parents, d’entreprises ou de collectivités, sont donc apparues de plus en plus d’offres de « vacances éducatives » ou de stages à thème qui laissent peu de place aux besoins et désirs des enfants et du groupe. L’offre se démultipliant, les parents sont devenu-e-s des client-e-s à satisfaire. En parallèle, le secteur de l’animation, jusque-là essentiellement volontaire, s’est progressivement professionnalisé.

Aux CEMÉA, nous tentons de résister à ce glissement de paradigme. Pour notre équipe pédagogique « Animation », innover et « rester dans le coup », cela veut aussi dire se réapproprier, transmettre et reproduire des pratiques, tout simplement parce qu’elles restent porteuses de sens.

Des aménagements (la table matériel accessible à tous et toutes à tout moment, le panneau d’accueil, le coin doux, les ateliers permanents...) en passant par les structures groupales (dont le groupe de vie reste l’élément de référence) et les activités (nous continuons à proposer de l’expression avec du fusain, des pastels, de l’encre de Chine ou du brou de noix, à construire des cerfs-volants ou des montgolfières et à chanter « À la cime » à deux voix...), peu de choses ont changé.

« Dans d’autres lieux c’est le fric qui compte, mais il n’y a pas ou peu de pédagogie. Aux CEMÉA, rien n’a évolué et c’est tant mieux ! Ce qui fait que rien n’ait évolué, c’est que l’on met toujours l’enfant au centre et que la culture d’équipe se transmet. » - Jack

« Quand j’étais animée, ce qui me faisait revenir était surtout l’ambiance et tout ce qu’on y apprenait, la diversité des activités créatives, extérieures et des jeux. Et ce qui m’a donné envie de faire de l’animation aux CEMÉA est de simplement faire vivre de belles vacances. Autant que j’avais aimé les miennes quand j’étais ado ou enfant. J’ai envie de trans- mettre, partager les jeux, chants et activités qui m’ont marquée. » - Georgianne

Et les parents dans tout cela...

En inscrivant leur enfant ou leur adolescent-e aux centres de vacances des CEMÉA, les parents font confiance à nos valeurs, à notre expérience et à notre projet pédagogique. Pour certain-e-s, laisser leur enfant – surtout s’il est jeune – partir en séjour de vacances n’est pas une décision facile à prendre et à vivre ; pour d’autres, se séparer de leur ado deux semaines en période d’été, surtout en situation de garde alternée, n’est pas une mince affaire non plus.

Mais que ce soit en plaine ou en séjour de vacances, ces parents acceptent de laisser à leurs enfants du temps pour vivre une expérience, en leur absence, avec d’autres enfants, d’autres jeunes et d’autres

adultes. Ils-elles les autorisent à être touché-e-s par un autre projet éducatif que le leur et les encouragent à vivre une aventure collective riche, humaine et émancipatrice. Comme ce sont ces parents qui, en premier, reçoivent les vécus après une journée de plaine ou tentent de comprendre les récits épars au retour d’un séjour, nous avons décidé de leur laisser la parole pour conclure, à travers des extraits d’interviews réalisées à la fin de l’été dernier. /5

« Mon fils est toujours revenu enchanté de ses séjours, il voulait même prolonger ses séjours à la ferme malgré le fait qu’il était trop âgé ! Il revenait toujours des chansons plein la tête et avec des souvenirs d’animaux. Le séjour à Avignon lui a aussi laissé de bons souvenirs et il a apprécié l’indépendance (surveillée) qu’on leur laissait. Son dernier séjour à Vars était une apothéose, il attend avec hâte l’été prochain. Je ne peux que recommander ces séjours où les enfants peuvent aussi se confronter à la différence et à la vie de groupe. Le grand nombre d’accompagnants (par rapport à d’autres stages) fait que chaque groupe est suivi en fonction de son âge et de ses envies. Une grande importance est laissée aussi au repos, ce qui est fort important pour certains enfants. » - Ariane, mère d’un ado de 15 ans qui a participé au séjour organisé à Vars, dans les Alpes françaises.

« La première fois que j’ai laissé partir mon fils aux CEMÉA, il était encore tout jeune. Et je n’étais pas à l’aise. Cela s’est tellement bien passé qu’il est reparti chaque année. (...) En tant que parent, on sait que notre enfant sera entouré, encadré avec bienveillance. Et c’est très réconfortant. Il a pu, lors de ses expériences aux CEMÉA, construire son autonomie. Le fait que ce soit des vacances et non un stage (axé sur une discipline) a aussi toute son importance. Mon fils a une histoire de vie compliquée et une dyspraxie qui l’handicape au quotidien. Et ce n’est qu’aux CEMÉA qu’il a pu trouver sa place lors de séjours. (...) J’ai déjà parlé souvent des CEMÉA autour de moi et je dis souvent la même chose : un endroit de liberté (dans le sens vacances), encadré avec bienveillance, où l’enfant teste sa sociabilité et son autonomie tout en s’amusant. » - Geneviève, mère d’un enfant âgé de douze ans qui a participé au séjour à la Mer du Nord pour la troisième fois consécutive.

 

Le groupe Animation, animation cemea.be.


 

[1] Note : Au cours des années, le vocabulaire a évolué. Le terme « colonie de vacances » a été remplacé par « centre de vacances » (incluant les séjours et les plaines), tandis que « moniteurs-monitrices » et « directrices-directeurs » étaient remplacés par « animateurs- animatrices » et « coordinatrices-coordinateurs ». Dans les témoignages qui suivent, nous avons conservé les termes employés par chacun-e.
[2] Pour en savoir plus : « Plaidoyer – Prendre son temps dans l’extrascolaire », www.du-temps-extra.be
[3] «  Le centre de vacances aux CEMÉA - Un peu plus que des loisirs », Impulsions avril 2021, http://www.cemea.be/Le-centre-de-vacances-aux-CEMEA
[4] Animatrices ou animateurs en stage pratique, dans le cadre de leur parcours de formation à l’animation volontaire.
[5] «  L’animation aux CEMÉA ? La parole est aux parents ! », Impulsions novembre 2021, http://www.cemea.be/L-animation-aux-CEMEA

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