L’urgence de la situation fait que la profusion de numérique contraint ses utilisateurs et utilisatrices à se saisir de nouveaux outils, sans qu’ils-elles puissent y poser un regard réfléchi et éclairé. La nouvelle mission des CEMÉA, Pour un numérique libre, éthique et critique, veut créer des espaces et moments de réflexion, d’attention à nos usages, bien plus qu’un nouvel espace de formation technologique. Il existe en effet bien d’autres opérateurs de formation qui proposent des modules autour de l’usage de tel ou tel outil et le font certainement avec bien plus de pertinence que nous... urgence de la situation fait que la profusion de numérique contraint ses utilisateurs et utilisatrices à se saisir de nouveaux outils, sans qu’ils-elles puissent y poser un regard réfléchi et éclairé.

La nouvelle mission des CEMÉA, Pour un numérique libre, éthique et critique, veut créer des espaces et moments de réflexion, d’attention à nos usages, bien plus qu’un nouvel espace de formation technologique. Il existe en effet bien d’autres opérateurs de formation qui proposent des modules autour de l’usage. Nous nous proposons donc, non pas de « former au numérique, mais de développer une éducation populaire au numérique, pour un numérique choisi  » : une réflexion collective et politique autour de nos libertés numériques.

Dans ce cadre, la mission Numérique propose une « lettre d’infos  » depuis janvier 2020. Vous pouvez retrouver l’ensemble de ces productions dans la rubrique « Ressources & Outils ».

VOICI QUELQUES ARTICLES QUI, NOUS L’ESPÉRONS, ÉCLAIRERONT PEUT-ÊTRE VOS PRATIQUES QUOTIDIENNES ET VOUS DONNERONT ENVIE D’EN SAVOIR PLUS :

• « La table » : un texte qui compare l’achat d’un logiciel à l’achat d’une table. Une longue allégorie qui permet de comprendre tout ce que nous acceptons sans discuter dans l’achat d’un logiciel privateur et que nous n’accepterions jamais de la part d’un vendeur de meubles.
•  « Gel hydroalcoolique, quand l’actualité parle de common licence » : un texte à propos des creatives commons licences au départ d’un fait d’actualité : la formule du gel hydroalcoolique et son invention.
• « Proximus offre SES données pour combattre le coronavirus » : un article sur le partage des données téléphoniques aux premières heures de la crise sanitaire. 
• « Le numérique au service de la continuité pédagogique » : un article sur l’école en confinement.
• «  Une application pour nous sauver de tous les errements d’une crise politique - Pister quand on ne peut pas dépister ?  » ou l’arrivée de l’application Corona Alert sur nos téléphones.
• «  C’est le moment, c’est l’instant... d’implanter la 5G en Belgique » ou quand la pandémie arrête toute activité, sauf l’implantation d’un nouvel outil inquiétant pour notre environnement.
• «  La formation à distance, ça fonctionne : tou-te-s en visio à l’avenir  » : un texte sur la normalisation de l’usage de l’enseignement à distance et un questionnement sur la possibilité de faire de la pédagogie active à distance.

Dans la lettre d’informations d’octobre 2020, nous proposions une réflexion qui naît du constat que l’explosion du numérique dans la situation de pandémie est une voie royale à la marchandisation de l’éducation.

Cet article est également à retrouver dans la revue IMPULSIONS de novembre 2020.

Si vous désirez plus d’infos sur notre mission Numérique, contactez-nous sur numerique cemea.be.