Si vous étiez déjà en classe à la fin du siècle dernier, le mois d’août 1996 vous a sans doute marqué-e-s. Un quart de siècle plus tard, chacun-e peut dire ce qui a changé, dans nos écoles, dans la société et, même, au quotidien dans nos familles, suite à « l’affaire Dutroux ». Avec le recul nécessaire, nous identifions clairement des conséquences de ce drame sur nos vies et, surtout, sur celles de nos enfants, de nos élèves : la perte d’une certaine autonomie,d’une certaine insouciance, d’une certaine liberté. Que dirons-nous en mars 2045 ? S’il est vrai que les masques sont désormais tombés, il reste encore beaucoup de stigmates des 2 années de pandémie, points de rupture depuis mars 2020 pour beaucoup d’entre nous. Les marquages au sol, les désinfectants, les affichettes « port du masque obligatoire » et autres plexiglass sont encore apparents autour de nous, rappelant sans cesse l’invasion du virus. Les séquelles invisibles sont, quant à elles, plus pernicieuses…
Vous avez la possibilité de recevoir la Chronique École tous les mois dans votre boîte mail, pour cela il suffit d’écrire à ecole cemea.be.
photo : alina luna oncews on Unsplash